LIGNES DIRECTRICES SUR L’INSCRIPTION : ANALYSTES DU COMPORTEMENT EXERCICE AUTONOME (PARCOURS TRANSITOIRE #2) ANNEXE H – PREUVE QUE LE DEMANDEUR EXERCE ACTUELLEMENT LA PROFESSION D’ANALYSTE DU COMPORTEMENT

ACTIVITÉS ACCEPTABLES

Champ d’exercice : « L’exercice de l’analyse comportementale appliquée consiste, d’une part, dans l’évaluation du comportement caché et manifeste et de ses fonctions au moyen d’observations directes et de mesures et, d’autre part, dans la conception, la mise en œuvre, la prestation et l’évaluation d’interventions dérivées des principes du comportement afin de produire des améliorations significatives. (Loi de 2021 sur la psychologie et l’analyse comportementale appliquée, paragraphe 3. (2))

Tout demandeur qui suit le parcours transitoire #2 pour faire une demande de certificat d’inscription autorisant l’exercice autonome doit démontrer qu’au cours des quatre (4) années précédant la présentation de sa demande, il a exercé la profession de façon compétente, dans le champ d’exercice exigé par la loi, pour un minimum de 1 500 heures.

Les activités suivantes peuvent compter dans le calcul des heures d’exercice de la profession. Ces activités exigent que le demandeur ait la capacité de démontrer qu’il possède les compétences requises en analyse comportementale, y compris les compétences nécessaires pour bien interagir avec des clients, des superviseurs, des familles et d’autres personnes.

PROCESSUS D’ÉVALUATION ET D’INTERVENTION : 

ÉVALUATIONS :

  • Évaluer le comportement et ses fonctions à l’aide d’observations et de mesures formelles ou informelles (directes ou indirectes) et de l’interprétation des résultats (p. ex., évaluation de la préférence de stimuli, évaluation fonctionnelle, analyse fonctionnelle expérimentale, évaluation du rendement du personnel).
  • Déterminer les objectifs du client en se fondant sur des facteurs tels que les préférences du client, le soutien apporté par divers environnements, les risques, les contraintes et la validité sociale.
  • Tenir compte d’autres interventions et de la participation professionnelle, et de leurs effets possibles sur les recommandations. Collaborer avec des collègues dans l’intérêt du client et des parties prenantes.
  • Discuter de l’évaluation des résultats, des objectifs, des options de service et des progrès réalisés avec les clients, les médiateurs et les aidants.
  • Choisir les interventions appropriées en se fondant sur les résultats d’évaluation, le soutien apporté par divers environnements, les risques, les contraintes, la validité sociale, l’expérience clinique, le tout étayé par les données scientifiques probantes actuellement acceptées.

INTERVENTIONS :

  • Concevoir, mettre en œuvre et systématiquement surveiller les programmes d’acquisition de compétences et de réduction des comportements.
  • Fournir des interventions d’ACA directement à des personnes présentant une grande variété de compétences, de niveaux de fonctionnement et d’âges. Planifier et identifier les effets indésirables des interventions recommandées. 
  • Donner de la formation en médiation à l’aide de procédures d’ACA (p. ex., à des aidants, à des professionnels donnant un soutien direct).
  • Planifier et identifier les effets indésirables des interventions recommandées.
  • Mettre en œuvre toute une gamme de procédures d’analyse comportementale scientifiquement validées (c.-à-d., renforcement, extinction, enseignement fortuit et utilisation de méthodes d’enseignement naturaliste).
  • Utiliser les principes de l’ACA dans des interventions directes dont la médiation est assurée par des aidants et/ou dans des interventions de groupe.
  • Donner de la formation au personnel et/ou aux  aidants qui fournissent des services comportementaux nouveaux ou révisés.
  • Revoir les publications pertinentes portant sur les méthodes validées scientifiquement.
  • Concevoir et mettre en place des processus visant à généraliser tout changement de comportement.
  • Travailler en collaboration avec des professionnels d’autres disciplines. La collaboration sert l’intérêt du client et des parties prenantes.
  • Concevoir des formules/procédés appropriés de collecte de données et d’analyse afin de prendre des décisions fondées sur des données pour aider à surveiller ou à modifier les méthodes d’intervention.

ACTIVITÉS DE SUPERVISION

  • Déléguer aux membres supervisés seulement les responsabilités dont ils sont raisonnablement en mesure de s’acquitter avec compétence, un sens éthique et en sécurité. Le superviseur ne peut pas déléguer de tâches pour lesquelles il ne possède pas lui-même les compétences voulues.
  • Nommer des membres de l’équipe chargés de mettre en œuvre les plans comportementaux et/ou de donner de la formation aux aidants pour qu’ils mettent en œuvre les plans comportementaux.
  • Observer les interventions et les évaluations effectuées par les membres supervisés et/ou les médiateurs et surveiller la fidélité des interventions.
  • Avoir suffisamment de contacts directs avec les clients et/ou leurs aidants pour que les services fournis soient adéquats.
  • Confirmer que les membres supervisés maintiennent leurs compétences pour exécuter les tâches qui leur sont confiées, en tenant compte de plusieurs facteurs, dont leurs aptitudes, leur éducation et leur expérience.
  • Montrer que les superviseurs comprennent les limites de leurs compétences et l’importance de recommander des clients à d’autres professionnels si nécessaire.
  • Orienter et guider le personnel pour que les services soient fournis correctement et efficacement.
  • Revoir les données et les documents produits par les membres supervisés (plans comportementaux, résultats des évaluations, progrès des clients).
  • Prendre des notes détaillées sur les progrès réalisés, les décisions importantes et les prochaines étapes.
  • Au moment de fournir des services de consultation, donner des commentaires cliniques aux cliniciens/analystes du comportement qui ont leur propre charge professionnelle et soutiennent leurs propres clients.

ACTIVITÉS QUI NE PEUVENT PAS ÊTRE COMPTÉES DANS LE CALCUL DU NOMBRE D’HEURES D’EXERCICE :

Seules les activités d’analyse comportementale peuvent être comptées dans le calcul du nombre d’heures d’exercice. Les activités qui ne se rapportent pas à l’analyse comportementale ne sont pas comptées, même si elles sont valables.

Exemples d’activités qui ne peuvent pas être comptées dans le calcul des heures d’exercice :

  • Participer à des réunions dont le contenu porte peu ou pas sur l’analyse comportementale.
  • Fournir des interventions qui ne sont pas fondées sur l’analyse comportementale.
  • Exécuter des tâches administratives liées à des activités ne se rapportant pas à l’analyse  comportementale.
  • Acquérir de la formation non liée à l’analyse comportementale mais se rapportant à la prestation des services (p. ex., gestion en cas de crise, RCP, systèmes de facturation).
  • Effectuer des évaluations non liées à l’analyse comportementale (p. ex., évaluations de diagnostics, évaluations intellectuelles).
  • Participer à des conférences ou des ateliers professionnels ou suivre des cours universitaires.
  • Faire des travaux requis dans le cadre de cours didactiques (p. ex., faire des devoirs, lectures).
  • Fournir des services de consultation dans lesquels le consultant n’est pas responsable du soin d’un client.